lundi 30 janvier 2012

Dimanche aux vents

Le vent soulève les jeunes branchages et patine le tronc épaissi. Le ciel en arabesque ondoie jusqu'à l'humus du sol sans distinction de sens.

Le vent est de passage ce matin sans crier gare.

Il taquine les bruits et les silences, les pairs et les impairs. Le vent se veut insondable. A chaque passage il éprouve nos routines. Au fonds du jardin se dresse droitement l'immense baobab sur 150 années. Il parle de son tronc calme et résistant que seule la main de Dieu pourrait incliner.
Fugitif, le vent bouscule, rafle et s'envole.

Emportant avec lui une partie de nos vies.