mardi 24 janvier 2012

Aux essentiels

Je me suis demandée à quoi ressemblait la véritable nature de la liberté. Pas la liberté sociétale ni politique ni sociale. Celle qui appartient à l'essence humaine. J'ai longtemps cru qu'elle se passait de toute contrainte. Qu'elle répondait à nos pulsions et à nos envies.

La vie m'a appris que notre liberté s’accommode de ses propres contraintes. Nos vies sont riches de paradoxes ! Comme si les cadres et les restrictions permettaient aux formes latentes de prendre forme et ainsi de se déployer. Comme si l'être humain avait besoin d'expérimenter les notions limitantes pour mieux les dépasser.

Parmi ces contraintes nécessaires, celle du temps. C'est la notion du temps qui stimule nos ultimes vérités. C'est la production de l'artiste à l'épreuve d'un calendrier. C'est aussi l'aspiration aux essentiels pour celui qui sait ses jours comptés.